Interview de Jérôme & Stéphane Piegts, agents AXA Passion à St-Tropez et Cogolin

Jérôme et Stéphane Piegts.

Quelles sont vos affinités avec nos 4 univers ?

Jérôme Piegts : Pour nous deux, ce sera la plaisance et la moto.

Je suis aussi intéressé par la voile. Avec Stéphane, nous sommes sociétaires dans la Société Nautique de Saint-Tropez, qui organise différents événements de pêche et de voile. L’association organise notamment les Voiles de Saint-Tropez et nous participons aux préparations de cet événement à terre et en mer.

Pour la moto, nous avons commencé très jeunes par le motocross. De mon côté, ça a dérivé sur de l’enduro pendant de nombreuses années avant d’arrêter à la naissance de mes enfants. Mais je ne désespère pas d’y retourner !

J’ai une moto d’enduro, désormais considérée en collection, avec laquelle j’aimerais faire des épreuves d’enduro classique, et une moto pour me déplacer : une Yamaha 530 TMAX.

Stéphane Piegts : J’ai aussi commencé le motocross très jeune avec notre père. Puis, j’ai fait un peu de circuit et je me suis mis à mon tour à l’enduro. J’en ai fait une dizaine d’années mais ça n’était pas ce qui me plaisait le plus. Il me manquait l’adrénaline et l’impulsivité du motocross, des sauts etc. Je suis donc retourné à cette discipline avec plaisir et douleur (rires). Le lundi, quand on retourne travailler, ça fait mal !

Pour le motocross, j’ai une Husqvarna 350 et je roule pour le plaisir quotidiennement avec une Triumph 900 Street Twin.

Côté bateau, j’en ai fait une quinzaine d’années. J’ai d’abord eu un petit bateau de pêche pour de la pêche côtière, puis un plus gros pour aller faire de la pêche hauturière. Ça m’a passionné jusqu’à ce que j’achète un gros bateau, mon rêve d’enfant.

J’aime aussi beaucoup la collection, sans être collectionneur. Comme pour la moto et le bateau, cela crée des interactions hyper intéressantes avec les clients. On ne parle plus de produits, mais de passion et ça devient un partage plus qu’une relation commerciale.

L’univers AXA Passion que je pratique le moins est le camping-car, même si mon meilleur ami m’initie une semaine par an. On loue un camping-car à deux et on part à l’aventure.

Est-ce qu’il vous arrive de faire des virées à moto ou en bateau en famille ?

J.P : J’ai trois enfants, de 20, 8 et 2 ans et demi, et les trois font du bateau. La plus grande a fait beaucoup de cabotage¹ en Corse ou vers chez nous, et un peu de pêche. Mon deuxième fils nous a toujours suivis sur le cabotage¹, un peu moins sur la pêche. Et le petit dernier est déjà un très grand fan de bateau.

Quand Stéphane avait encore un bateau, on se retrouvait souvent en famille avec mes parents qui sont aussi de grands passionnés. Ils passent leur retraite sur un catamaran et reviennent tout juste d’un tour des Antilles. C’est le côté très convivial que l’on recherche principalement. Il nous arrivait de nous retrouver à trois embarcations pour passer un ou plusieurs jours ensemble.

Participez-vous ou organisez-vous des événements autour de ces 4 univers ?

J.P : J’organise un concours de pêche en no-kill, donc les poissons sont remis à l’eau. Sur cet événement, je suis l’un des organisateurs principaux. C’est un concours sur invitation, ce qui me permet de choisir les gens que je souhaite faire participer. Nous avons un partenaire principal, Suzuki Marine, à qui nous donnons des invitations pour faire venir certains de ses clients. L’idée derrière ce mode de fonctionnement est de n’avoir que des équipages qui souhaitent passer du bon temps et de garder une ambiance de partage et de bonne humeur.

Pour les Voiles de Saint-Tropez, il y a une partie de prise de décisions en tant que membre du conseil d’administration mais j’apprécie surtout de pouvoir amener des journalistes en mer pendant la course et d’essayer de leur donner les meilleurs points de vue. Il y a de l’action, beaucoup de changements de bords et toujours la volonté d’aller au plus proche de la course. C’est une dose d’adrénaline que j’aime beaucoup et des beaux moments de partage. Ces professionnels arrivent à nous inculquer la passion de leur métier et leurs exigences sur les angles, les lumières etc.

S.P : J’ai aussi longtemps été impliqué dans l’événement « Les Voiles de Saint- Tropez » puis j’ai un peu levé le pied. J’étais vice-président de la Société Nautique et j’amenais des journalistes en mer.

Je ne participe plus tellement à l’organisation de ce type d’événements mais j’en profite en tant que spectateur. J’ai une fille de quinze ans qui est assez portée sur le sport automobile. On est allés voir le Grand Prix de Monaco cette année et on devrait aller voir le Grand Prix Historique l’année prochaine.

Stéphane Piegts sur une motocross Husqvarna 350 FC.

Pouvez-vous nous parler de votre parcours professionnel ?

S.P : J’ai fait un BTS Action commerciale avant de me diriger vers les financements immobiliers. J’ai travaillé quelque temps dans ce secteur puis j’ai eu l’opportunité de me réorienter vers l’assurance en travaillant avec mes parents, qui avaient une agence à Saint-Tropez. À l’époque, notre grand-père avait un petit portefeuille, un détachement de l’agence de Saint-Tropez à Cogolin (83), qu’il gérait seul. En 1995, j’ai pu reprendre ce portefeuille et être seul à la barre de l’agence. J’étais l’un des plus jeunes Agents AXA de France, à tout juste 23 ans.

Je suis arrivé dans une commune, Cogolin, que je ne connaissais pas. Petit à petit, d’autres salariés m’ont rejoint et cela m’a libéré du temps pour faire plus de commercial et me créer un réseau. Aujourd’hui, nous sommes six et nous avons une clientèle composée en majorité de particuliers.

J.P : J’ai aussi fait un BTS Action commerciale et en sortant des études, je voulais tout faire sauf de l’assurance. J’ai commencé par l’immobilier pendant trois ans puis Stéphane m’a alors proposé de le rejoindre en tant que salarié dans son agence de Cogolin.

J’ai appris le métier et après cinq ou six ans, j’ai voulu prendre une agence et me développer. S’est présentée l’opportunité de mes parents qui commençaient à envisager la retraite et je me suis associé à mon père en 2011. En 2016, à leur départ, j’ai repris l’agence seul et mon épouse m’a rejoint il y a cinq ans. J’ai aussi une autre employée et un alternant.

Quelle partie de votre métier préférez-vous ?

S.P : Pour ma part, c’est la partie relationnelle. Le fait d’être un prestataire, mais de garder ce côté familial et de pouvoir parler des enfants, des vacances ou de leur passion. Il y a toujours un mot ou une petite attention. Ça rend la relation moins impersonnelle.

Nous sommes dans une région où il fait beau et beaucoup de mes clients ont un bateau, une moto, voire une voiture de collection. Comme j’évolue dans plusieurs de ces secteurs, on a presque toujours un sujet en commun. Cette reconnaissance de passion commune est un superbe catalyseur de discussion et installe une vraie relation de confiance.

J.P : Cette proximité, je l’ai appris dans l’agence de mon frère à l’époque et c’est quelque chose que j’aime aussi beaucoup. On aime avoir ces relations à la limite de l’amical.

J’aime aussi le côté technique de ce métier : toujours essayer de trouver des astuces pour avoir un meilleur tarif ou une garantie plus adéquate pour nos clients.

Et je n’oublie pas les visites de risque sur des très belles villas, avec des belles vues mer, qui sont plutôt très plaisantes (rires) !

¹ cabotage : navigation entre des ports situés dans le même pays, généralement le long des côtes.