Italian Meeting à Montlhéry : Rendez-vous de qualité !

Publié le 20/11/2020 Par Igor Biétry

Igor Biétry pour AXA Passion, revient sur l'Italian Meeting, qui s'est déroulé le 17 octobre dernier sur le "précieux anneau essonnien".

Premier évènement de l’année pour moi à Montlhéry en 2020. Faut être honnête, j’avais hâte de retrouver le précieux anneau essonnien qui pour l’occasion le 17 octobre dernier accueillait l’Italian meeting.

Comme l’ensemble des évènements qui auront lieu sur le fameux circuit du plateau de Saint-Eutrope, ce rassemblement d’italiennes se déroulait à huit-clos. Les Alfa Roméo y fêtait leur 110ᵉ anniversaire avec quelques fleurons de la marque présentés notamment par toute l’équipe de Jean Rouaze de Rêveries automobiles.

À leur côté, Claude Roma du Club GTV 916 avait réuni ses adhérents tout comme la Scuderia Paris qui avait alerté près d’une quarantaine de Ferrari. J’ai adoré la classe de la 365 GTB/4 toute de jaune vêtue, l’élégance de la 365 California et le son incroyable de la 488 Pista ! On comptait également une Enzo, une F50 et la toute dernière F8 Tributo.

Notons aussi la présence de plusieurs clubs Fiat qui nous présentaient des petites merveilles de l’Autobianchi Bianchina à la Panda 4x4 ! Le plateau « Classiche » permettait aux voitures les plus anciennes, c’est à dire de la toute fin des années 50, de profiter de la piste durant 4 séances de roulages, le plateau « Veloce » s’ouvrait quant à lui aux voitures plus modernes, autres que Ferrari et le troisième plateau accueillait exclusivement les « chanteuses » de Maranello.

Un plateau de motos accueillait enfin quelques Ducati, Aprillia et autres Gitane-Testi… Ce qui est formidable avec l’histoire automobile italienne, c’est la diversité et le génie des constructeurs, associés à celui des carrossiers. Bertone, Pininfarina, Zagato mais aussi Ghia ont réalisé des petites merveilles. La diversité est de mise est c’est évidemment ce qui fait l’intérêt de ce rendez-vous.

Forcément, sans public c’est plus compliqué en terme d’ambiance, surtout que le temps nuageux et relativement frais ne prêtait pas franchement à la Dolce Vita mais qu’à cela ne tienne, ce fut une réussite et il y a fort à parier que le prochain rendez-vous en 2021 sera du même gabarit. Espérons juste que le huit clos soit levé d’ici là !

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Visuels : © Igor Biétry