Interview de Frédéric Schots, délégué du Championnat de France des Sables
Publié le 29/09/2022• Par Thierry Traccan
Créé en 2005 par la Fédération Française de Motocyclisme, le championnat de France de courses sur sable est une épreuve de courses motocyclistes, qui se déroulera cette saison d’octobre 2022 à février 2023. Découvrez pour l’occasion l’interview de Frédéric Shots, délégué du Championnat de France des Sables.
Un record d'inscription inattendu
Comment se porte le championnat ?
Très bien, vraiment très bien. Le jour de l’ouverture des inscriptions en ligne pour le championnat, toutes les places ont trouvé preneur en 45 minutes, soit 260 pilotes (140 en motos, 120 en quads). C’est un record. On croule sous les demandes des pilotes qui n’ont pas réussi à s’inscrire, nous avons une longue liste d’attente et il va falloir que l’on mette en place un comité de sélection, mais c’est cruel. Ça marche tellement bien que la FIM est en train de mettre en place une coupe du monde qui va démarrer en mars 2023 en Argentine.
Comment expliquez-vous le succès des courses sur sable ?
L’an passé, au cumul, ce sont près de 4 000 pilotes qui ont participé au championnat. C’est un championnat qui plaît, qui se dispute à un moment de l’année ou il n’y a pas d’autres courses. C’est aussi l’occasion de faire un championnat complet, sur 7 épreuves. On imaginait avec l’inflation, la hausse du prix des carburants, que les inscriptions pour 2023 allaient être impactées, c’est presque l’inverse qui s’est produit.
D’où viennent les participants ?
Le taux de participation est plus élevé au nord qu’au sud, certainement parce qu’on a la chance d’avoir un terrain permanent à Loon plage, ouvert à l’année, qui est unique. Maintenant il y a le complexe de Magescq dans le sud, même s’il n’est pas typé de la même façon. Et puis la course de l’Enduropale du Touquet qui tire l’ensemble, c’est la course la plus ancienne du championnat.
Respecter l'environnement pour protéger la course
Quelles sont les difficultés rencontrées par les organisateurs de ces épreuves ?
Le bruit et l’écologie sont au cœur des débats, on nous demande des enquêtes de plus en plus coûteuses, aussi nous avons des réunions fréquentes avec les préfectures, on essaye d’échanger avec tous les intervenants, d’anticiper au maximum les contraintes bien en amont des épreuves pour que l’on puisse y répondre dans les temps en trouvant les solutions adaptées. Mais nos courses ne sont pas menacées, les enquêtes qui ont été faites démontrent que les estivants, l’été, font plus de dégâts qu’une course comme l’Enduropale du Touquet.
Comment se présente l’avenir ?
Si on arrive à continuer à répondre à l’impact sur ces épreuves en termes de bruit et d’environnement, ces courses ont encore un bel avenir. Nous nous attachons à mettre tout en place pour les pérenniser dans le temps.
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Visuels : © Yamaha France