Frédéric Cornet, Agent à Lyon dans le Rhône
15/10/2025
À la rencontre de Frédéric Cornet, Agent AXA à Lyon en Auvergne-Rhône-Alpes.

Quelles affinités personnelles avez-vous avec les quatre univers AXA Passion ?
Je suis moi-même passionné par trois de ces univers. Je suis motard avec de nombreuses motos, aussi bien modernes qu’anciennes (Honda, Moto Guzzi, KTM, Kawasaki, Ducati…). Je possède également des voitures de collection, notamment une Porsche et une Citroën AX Sport, une Youngtimer, enfin je pratique le jet-ski en Corse.
Comment votre passion pour la moto a-t-elle commencé ?
Pas par mes parents en tout cas, j’ai tout fait en cachette ! J’étais casse-cou et avide de sensations et de liberté. J’ai commencé très jeune avec la mobylette d’un copain que je cachais dans une cabane. Puis, à 16 ans, avec une Yamaha 125, et ensuite je me suis attaqué aux gros cubes (rires). Mes parents m’ont obligé à revendre ma première moto, mais avec le recul, je les remercie : la voiture qu’ils m’ont aidée à acheter a vite fini accidentée…
C’est, en revanche, un oncle passionné d’automobile qui m’a transmis le goût de la mécanique. Et puis, enfant, je me souviens de l’émotion en voyant passer un motard en blouson en cuir qui m’avait fait signe : j’étais fasciné. Cette admiration ne m’a jamais quitté.

Votre passion nourrit-elle aussi votre quotidien professionnel ?
Oui, complètement. Je suis quelqu’un de passionné qui aime se lancer des défis. Cela m’a conduit à participer, il y a quelques années, aux Challenges Club 14, avec à la clé des voyages au Japon ou aux États-Unis. C’est très motivant.
J’ai aussi organisé dès le début de mon activité des sorties moto pour faire connaître l’agence de Lyon et créer des échanges entre passionnés. Aujourd’hui encore, la participation à des salons professionnels est essentielle. À Lyon, nous avons la chance d’avoir deux événements majeurs : le Salon du 2-Roues, l’un des plus grands de France, et Époqu’Auto, le deuxième salon de véhicules de collection après Rétromobile. Ces rendez-vous nous offrent une belle visibilité.
Je participe aussi à de nombreux événements comme Époqu’Auto, le deuxième salon de véhicules de collection après le Mans Classic, le Bol d’Or ou encore l’Alpes Aventure Motofestival. Si c’est un vrai plaisir personnel, c’est également un vrai levier pour le développement de mon agence.
Qu’est-ce qui vous touche le plus dans l’univers des motards et celui des collectionneurs ?
Chez les motards, il y a une vraie solidarité, un partage de valeurs. Même un simple signe de la main – le fameux V – crée du lien. Il y a aussi ce sentiment de liberté et ce rapport direct aux éléments : la chaleur, la pluie, le froid… On fait corps avec la nature. Je suis plutôt orienté vers la moto passion que la moto utilitaire.
En ce moment, je prépare d’ailleurs un roadtrip de quatre jours en Autriche. Et il ne se passe quasiment jamais une semaine sans que je monte sur une moto.
Quant aux collectionneurs, ce qui m’anime, c’est l’aspect patrimonial et technique. Voir rouler des véhicules d’époque, parfois même de l’entre-deux-guerres, c’est toujours émouvant. Et je suis heureux de constater un rajeunissement de la clientèle, notamment grâce aux Youngtimers ou même aux mobylettes, qui reviennent en force. Ce sont certainement les enfants qui ont vu leurs parents rouler avec, à l’époque.
Il y a quelque chose de sympa là-dedans, peut-être un retour à des valeurs simples et rassurantes, dans un monde où tout semble incertain. Cela augure de belles perspectives pour l’avenir.

Avez-vous transmis cette passion à votre entourage ?
Oui, notamment à mes deux enfants, Garance, 20 ans et Gabriel, 18 ans. Ma fille est déjà passionnée, au point de vouloir emprunter la Porsche et bientôt de se tourner vers les deux-roues. Mon fils partage aussi cet intérêt. Nous avons déjà fait des journées sur circuit ensemble.
C’est une fierté de transmettre ces valeurs et cette culture mécanique. Ils m’ont vu participer à des salons, fréquenter des passionnés, et cela les a attirés naturellement. Aujourd’hui, ma fille m’accompagne parfois dans le choix des motos. Et leurs amis viennent eux aussi aux événements : c’est devenu une dynamique familiale et amicale.
Comment êtes-vous devenu agent AXA ?
J’ai fait 5 ans en faculté de droit à Lyon et je me destinais à devenir commissaire de police. Mais parallèlement à mes études, j’ai travaillé plusieurs années chez Pizza Hut, dont j’ai ensuite géré un restaurant. Ensuite, je suis passé par une banque d’affaires.
En 1999, j’ai eu l’opportunité de reprendre une agence AXA. Étant déjà motard, je savais combien il était difficile de trouver un assureur compétent pour le deux-roues. J’ai orienté mon développement sur cet univers, en multipliant les contacts et les sorties moto. Cela a vite porté ses fruits : au début des années 2000, nous enregistrions près de 300 nouvelles affaires moto par an via Club 14.
Mon parcours m’a donc conduit d’études de droit à l’assurance, et finalement à une activité passionnante et riche en rencontres. Actuellement, je travaille à Lyon, dans une agence que je dirige, avec trois salariés. Je suis spécialisé dans les risques liés aux motos et aux véhicules de collection.

En quoi la passion de vos clients influence-t-elle votre travail ?
C’est un formidable levier. Je ne rentre pas chez mes clients par leur univers professionnel, mais par leur passion. Cela ouvre des portes incroyables.
Nous organisons par exemple des journées sur circuit avec eux, et ces moments renforcent énormément la relation. Un client qui partage un baptême sur le circuit du Mans Classic avec son assureur, ce n’est pas banal ! Il y a également des expertises groupées pour les collectionneurs, des balades moto, des journées présentations moto ou encore des journées circuits auto.
À chaque fois, ces rendez-vous permettent de recruter de nouveaux clients, en plus d’être des moments conviviaux. Cela crée une fidélité et beaucoup de recommandations. Je participe également aux grands salons.
Avez-vous un souvenir particulier avec des clients ?
Oui, plusieurs. La sortie hivernale des Millevaches en Corrèze m’a marqué : nous roulions dans le froid, partagions une soupe à l’oignon autour d’un feu de camp les pieds dans la neige. Je n’avais pas le bon équipement et j’ai été accueilli avec beaucoup de solidarité.
Autre souvenir : les rallyes Club 14/AXA Passion, auxquels je participe avec des clients depuis 2001. D’ailleurs, j’attends avec impatience la destination du 40e Rallye en 2026.
Visuels : © Frédéric Cornet